Stellaire
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Année de création | 2017 | |||
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Catégorie | Langue expérimentale | |||
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Alphabet | Latin | |||
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Version | 9.0 | |||
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ISO 639-1 | — | |||
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ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_STR |
Le Stellaire est une langue crée par en 2017 par David Sicé qui vous permet d’importer toutes les mots d’une langue pour la parler à l’aide d’une grammaire et d’une syntaxe inspirée du latin, mais aux déclinaisons et conjugaisons très simplifiées, donc très rapides à maîtriser. Le Stellaire est dérivé du Commun de l'Ouest, lui-même dérivé du latin ; et du Rémaï, dérivé du latin et du japonais. En technique de langue construite, c'est à mes yeux un moteur linguistique, qui peut faire tourner n'importe quel lexique.
Vous pouvez importer n’importe quel mot et créer en cascade tous les mots dérivés dont vous avez besoin, et construire ensuite vos phrases à la volée, tout en pouvant exprimer toutes les nuances de la pensée latine ou romane – y compris avec des racines importées de langues qui ne sont pas romanes, comme du russe, du japonais, de l’arabe, du chinois ou du coréen.
Utilisez pour les racines la prononciation d'origine ou reconstituée de votre choix ; utilisez pour la prononciation des terminaisons la prononciation stellaire.
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Importation
- 3 Prononciation
- 4 Toute la grammaire Stellaire
- 4.1 Mots-objets
- 4.2 PLURIELS
- 4.3 MOTS-OUTILS
- 4.4 AUTO-DESCRIPTIFS
- 4.5 FONCTIONS GRAMMATICALES PRINCIPALES
- 4.6 FONCTIONS GRAMMATICALES COMPLÉMENTAIRES
- 4.7 COMPLÉMENTS DE SOUSTRACTION
- 4.8 COMPLÉMENTS DE NOMS
- 4.9 PERSONNES DU VERBE CONJUGUÉ
- 4.10 MODES
- 4.11 VOIX
- 4.12 TEMPS ABSOLUS
- 4.13 TEMPS RELATIFS
- 4.14 ASPECTS
- 5 Constructions particulières
- 6 Nombres et calculs
- 7 dérivations stellaires
- 8 Vocabulaire stellaire élémentaire
- 9 Langues stellaires
- 10 Interstellaire
- 11 Utiliser le stellaire pour construire des langues instantanément
- 12 Liens
- 13 Notes
Historique
Le stellaire a été créé le 14 septembre 2017.
Importation
Le Stellaire importe les mots de n'importe quel langue-source réelle ou imaginaire, morte ou vivante, complète ou incomplète. Vous pouvez également importer des mots complètement inventés, des onomatopées, du yaourt et autres éléments de langues.
Pour importer un mot :
1°) vous supprimez toute partie grammaticale, c'est-à-dire déjà prise en charge par les terminaisons stellaires. Retenez la plus longue racine pertinente, c'est-à-dire le groupe de lettres, syllabes ou signes qui vous permet d'identifier l'idée de départ du mot que vous forgez.
2°) Vous obtenez une racine stellaire, c'est-à-dire un groupe de signes (lettres, syllabes, idéogrammes etc) qui en recevant une terminaison stellaire devient un mot que vous pouvez immédiatement utiliser pour construire des phrases complètes, exprimant toutes les nuances d'une langue romane et davantage.
3°) Déterminez ensuite si la racine obtenue est une racine d'état ou une racine d'action, car cela change le sens du verbe conjugué construit à partir de cette racine et le sens des noms de chose.
4°) Si la langue se lit de gauche à droite, ou en tournant les pages de gauche à droite, ajoutez la terminaison stellaire à la fin de la racine. Si la racine se termine par une voyelle, ajoutez un V euphonique si cela vous semble plus facile à prononcer et plus facile à comprendre pour votre interlocuteur.
5°) Si la langue se lit de droite à gauche ou en tournant les pages de droite à gauche comme par exemple, le japonais, renversez l'ordre des lettres composant la terminaison stellaire et ajoutez la terminaison devant la racine au lieu de l'ajouter après : les suffixes stellaires deviennent alors des préfixes.
6°) Le premier suffixe à ajouter est toujours le suffixe de nature de l'objet désigné par le mot que vous forgez. Comprenez bien le mot stellaire désignera toujours un objet de cette nature, jamais une idée grammaticale comme le genre ou le nombre. Par exemple un mot stellaire désigne un homme, une femme, l'un ou l'autre ou une chose - jamais il n'est masculin ou féminin, les deux ou aucun.
7°)Tous les noms peuvent se transformer en verbes conjugués, tous les verbes conjugués peuvent se transformer en noms ou adjectifs : cela ne tient qu'à une consonne ajoutée ou retranchée. Donc gardez bien à l'esprit que quand vous importez un seul mot étranger, vous en créez immédiatement autant qu'il y a de classes de mots stellaires, plus quatre noms et un verbe conjugué.
8°) Les racines d'une à deux lettres sont réservées aux mots stellaires élémentaires. Pour allonger une racine cherchez une forme plus complète, souvent plus ancienne. Pour allonger une racine se terminant par une voyelle, ajoutez J ou V.
Prononciation
Les racines importées d'une langue étrangère conservent leur prononciation d'origine. Vous pouvez maintenir l'orthographe d'origine, à l'exception de la lettre Y qui doit être remplacée soit par la voyelle I, la voyelle Ü ou la consonne J selon sa prononciation.
L'alphabet stellaire sert à prononcer les terminaisons stellaires. Dans l'alphabet stellaire, chacune lettre a un seul son, à l'exception du Y dont la prononciation "ü" peut s'ouvrir ou se fermer plus ou moins selon la difficulté de prononcer cette voyelle.
A se prononce fermé comme dans "papa". B se prononce comme dans "bébé". C se prononce "tch" comme dans "Tchèque". D se prononce comme dans "dada". E se prononce fermé comme dans "été" F se prononce comme dans "fenêtre" G se prononce "gu" comme dans "gare". H se prononce "sh" comme dans "chat". I se prononce fermé comme dans "lit". J se prononce "dj" comme dans "Djibouti". K se prononce comme dans "képi". L se prononce comme dans "lac". M se prononce comme dans "mama". N se prononce comme dans "nana". O se prononce fermé comme dans "tôt". P se prononce comme dans "papa". Q se prononce "kw" comme dans "quoi". R se prononce comme dans "Rio". S se prononce "ss" comme dans "sable". T se prononce comme dans "table". U se prononce "ou" fermé comme dans "tout". V se prononce comme dans "vase". W se prononce "ou" consonne comme dans anglais "what" X se prononce à volonté "ks", "gz" comme dans "taxi" ou "Xavier", ou "rh" comme dans "Bach" en allemand ou "Javier" en espagnol. Y se prononce toujours comme une voyelle "ü" de "tutu", mais peut s'ouvrir en "eu" de "peu" ou peut ne pas se prononcer. Z se prononce comme dans "zéro".
Cet alphabet élémentaire est augmenté de plusieurs alphabets qui servent à écrire des racines ou faciliter la prononciation de plusieurs terminaisons stellaires enchaînées.
1°) d'un alphabet dur(la même lettre redoublée : AA, BB etc. 2°) d'un alphabet doux (la lettre suivie d'un H : AH, BH, etc. 3°) d'un alphabet fort (les consonnes précédées d'un S ou d'un Z : ZB, ZD, SF... et les voyelles suivies d'un Z : AZ, EZ...) 4°) d'un alphabet faible (qui ne change pas le sens du mot écrit en alphabet fort, mais dont le S ou Z est remplacé par un E ou par un I après un E : AE, EB, EC, ED, EI, EF etc.).
N'importe quel mot étranger écrit avec n'importe quel signe peut être utilisé dans une phrase stellaire en l'encadrant de guillemets carrés (deux fois deux points). Les terminaisons stellaires s'insèrent alors entre les deux points consécutifs, soit dans le carré initial en stellaire poétique, soit dans le carré final en stellaire ordinaire.
Toute la grammaire Stellaire
Le stellaire se décline et se conjugue absolument régulièrement. Les racines ne changent jamais de formes, ne peuvent perdre ou gagner qu'un V euphonique si elles se terminent par une voyelle au choix de celui qui parle ou écrit. Les Y peuvent ne pas se prononcer à l'oral, et quand deux mots de terminaisons identiques se suivent, le premier peut voir sa terminaison remplacée par un Y si le mot suivant commence par une consonne, ou par une apostrophe si le mot suivant commence par une voyelle.
Vous ajoutez ou retranchez les terminaisons stellaires aux racines porteuses d'idées en fonction de l'idée grammaticale que vous voulez exprimer, au fur et à mesure de la phrase.
Mots-objets
Les objets sont les mots qui représentent les êtres et les choses dont vous racontez l'histoire avec la phrase. Les verbes conjugués sont des objets qui représentent à la fois le sujet et son action ou son état. Les pronoms ne représentent que les objets des phrases précédents et ne peuvent recevoir de compléments de nom. Devant un nom, ils ont la même terminaison que le nom qu'ils déterminent et représentent le même objet.
A final — Femme ou être femelle.
E final — Chose, idée, espèce.
O final — Homme ou être mâle.
U final — Homme ou femme.
PLURIELS
N'importe quel mot se terminant par I représente plusieurs choses, avec pour seules exceptions les nombres zéro et un. Attention, en stellaire poétique, les terminaisons du pluriel sont les premières lettres du mot stellaire.
I final — Pluriel, nombre cardinal, operation.
X & IX final — Pluriel ou singulier.
X & IXI — Plusieurs groupes de un ou plusieurs.
MOTS-OUTILS
Les mots outils servent à construire des phrases et pointent des mots ou des phrases au lieu de pointer des objets de l'histoire que raconte la phrase. L'adverbe en Y ajoute une idée au mot suivant. La conjonction ou enclitique YI ajoute son idée au mot ou à la phrase précédente. Attention, c'est l'inverse en stellaire poétique : les mots qui commencent par Y ajoute leur idée au mot précédent, les mots qui commencent par IY ajoutent leur idée au mot suivant. Les mots-outils se transforment en objet en leur ajoutant après leur terminaison le suffixe d'objet E (chose).
Y final — Adverbe et impératif d’urgence.
Y final — préposition.
YI final — Conjonction.
AUTO-DESCRIPTIFS
Les mots auto-descriptifs décrivent la phrase en cours, à l'opposé des objets qui décrivent des objets plus ou moins réels que l'on raconte avec la phrase, et des mots-outils qui ajoutent du sens aux mots ou à la phrase. Les auto-descriptifs ajoutent un son, une ponctuation, un ton que l'interlocuteur. Les auto-descriptifs se transforment en objet en leur ajoutant après leur terminaison le suffixe d'objet E (chose).
YH final — Onomatopées, acronymes, lettre.
YHI — Signes de ponctuation.
YXH — Tons et accents.
FONCTIONS GRAMMATICALES PRINCIPALES
Les suffixes de fonction grammaticale s'ajoutent après la voyelle de nature A (femme), E (chose), O (homme), U (homme ou femme ou indifférent ou inconnu). Ces fonctions permettent de décrire qui fait quoi avec quel moyen et pour qui.
Ø final — Pas de consonne de fonction : sujet du verbe conjugué.
K final — Moyen, média, instrument, adjuvant.
L final — Destinataire, témoin, but, destination.
N final — Objet direct, de proximité avant.
FONCTIONS GRAMMATICALES COMPLÉMENTAIRES
Ce sont des suffixes de fonction grammaticales qui complètent le récit de l'action : à qui l'on parle, où l'on arrive, d'où l'on vient, où l'on est, avec qui on fait et qui fait l'action quand on utilise les voix passives.
J final — Appel, en présence de, point d’arrivée.
S final — Agent de la voix passive.
R final — point d’origine d’un mouvement.
D final — Contenant de l’action, locatif.
G final — Compagnie de l’action, avec (le sujet de la phrase).
P final — Point de passage, d’étape, entre.
Q final — pour, (faire ou être) à la place de.
COMPLÉMENTS DE SOUSTRACTION
Ce sont des suffixes de fonction grammaticale exprimant la privation d'un rôle participant à l'action.
RJ final — en l’absence de, sans s’adresser à, en ignorant, sans tenir compte de.
RK final — sans utiliser, dépourvu de.
RL final — Sans donner à, à l’insu de.
RN final — proximité arrière, ayant dépassé, laissant derrière soi.
COMPLÉMENTS DE NOMS
Les compléments de noms avec le nom complété représente seulement un objet dont on raconte l'histoire avec la phrase. L'objet complément n'est pas forcément présent, et ne sert qu'à préciser l'objet complété.
F final — Génitif simple, complément de provenance.
LF final — Génitif d’employeur, de témoin, de possesseur.
RF final — Génitif de position géographique ou temporelle.
SF final — Génitif de qualité ou de composition.
PERSONNES DU VERBE CONJUGUÉ
Le verbe conjugué décrit l'état (nature, espèce) ou l'action (mouvement, activité) au centre de la phrase, autour duquel toutes les fonctions grammaticales gravitent. Dès que le mot se termine par l'une de ces quatre consonnes, plus un pluriel I ou X éventuel, le mot est un verbe conjugué. Notez bien que les infinitifs ou les participes ne sont pas des verbes conjugués stellaires, mais des objets et se terminent par la voyelle A, E, O, U indiquant le sujet du verbe, plus une éventuelle consonne de fonction, plus un éventuel pluriel si le sujet est pluriel.
M final — Verbe conjugué à la première personne.
Z final — Verbe conjugué à la seconde personne.
W final — Verbe conjuguée à la seconde personne formelle.
T final — Verbe conjugué à la troisième personne.
MODES
Les terminaisons stellaires internes se placent avant la voyelle de nature A, E, O, U et après la racine du mot. En stellaire poétique, elles se placent après la voyelle de nature A, E, O, U et avant la racine du mot. On peut appliquer ces terminaisons internes aussi bien au verbe conjugué qu'à n'importe quel autre mot. Attention, si la terminaison interne est appliquée à un mot autre qu'un verbe conjugué, elle s'applique à la définition permanente du mot, tandis que si la terminaison interne est appliquée à un verbe, elle ne s'applique qu'à l'action, et non à la définition du verbe.
Un mode stellaire place le mot par rapport à la réalité selon celui qui parle. Il existe cinq modes stellaire : indicatif (c'est la réalité dans l'histoire que raconte la phrase) ; subjonctif (c'est imaginaire, théorique, impossible ou faux) ; conditionnel (c'est possible) ; impératif (c'est un ordre); factitif (on fait faire à quelqu'un d'autre, l'agent marqué du suffixe final S). Noter que le passif de l'impératif permet d'exprimer l'obligation (on m'ordonne = je suis obligé de faire).
Ø interne — Verbe au présent de l’indicatif.
YB interne — Subjonctif / Sens figuré.
YF interne — Conditionnel, possibilité.
YJ interne — Impératif complet.
YT interne — factitif.
VOIX
Le stellaire a autant de voix passives que de fonction grammaticale, donc que de suffixe de fonction. Vous les construisez en ajoutant au suffixe interne YS la consonne qui correspond au complément qui devient le sujet du verbe conjugué à cette voix. La voix passive française est unique et ne concerne que le complément d'objet direct (suffixe final N en stellaire), donc un verbe conjugué à la voix passive prendra la terminaison YSN. L'agent est indiqué par le suffixe final S. Attention, l'attribut d'un verbe copule comme "être" ou "se trouver" peut se distinguer avec le suffixe interne YS.
YS — Attribut.
YSN / YESN interne — Voix passive.
YSF / YEF interne — Voix génitive.
YSK / YEK interne — Voix moyenne.
YSL / YEL interne — Voix destinative.
(et ainsi de suite).
TEMPS ABSOLUS
Les quatre temps stellaires placent l'action ou l'état décrit par le verbe conjugué, ou bien la définition d'un autre mot à l'une des quatre époques ci-après, détachée des trois autres. Par exemple dans un futur détaché du présent, ou un passé détaché du passé, ou un passé antérieur détaché du passé. Attention, le présent de narration permet de placer l'action à n'importe quelle époque précisée plus tôt dans le texte ou la phrase. Donc il est possible de sous-entendre les suffixe interne d'un verbe conjugué - mais pas ceux des autres mots. En aucun cas il ne faut accorder les autres mots de la phrase en temps, modes etc. du verbe conjugué.
Ø interne — Verbe au présent.
YX interne — Verbe au futur.
YC interne — Verbe au passé.
YQ interne — Verbe au plus que parfait.
TEMPS RELATIFS
Les temps relatifs stellaires permettent de placer l'action ou l'état ou la définition d'un autre mot à l'intérieur de l'époque en cours dans le texte, de manière liée à cette époque. Par exemple le passé récent du futur est lié à l'époque future, et détachée de l'époque présente ou de l'époque passée, le futur récent du présent est lié au présent et pas à l'époque future qui est détachée du présent.
Ø interne — actuel
YG interne — récent
YK interne — proche
YW interne — habituel
ASPECTS
Les aspects permettent de construire les infinitifs et les participes, les temps progressifs (action en cours ou état ou position passager) et les comparaisons. L'égalité s'indique avec le suffixe final Q.
YR interne — Infinitif ou relatif (= nom)
YD interne — Participe présent ou progressif (= adjectif = nom)
YP interne — Participe passé ou constatation (= adjectif = nom)
YL interne — Augmentatif (supériorité, plus)
YM interne — Superlatif (très).
YN interne — Diminutif (inférioté, moins).
Constructions particulières
Il est possible au stellaire de mimer la langue source, comme il est possible de tourner la phrase stellaire d'une manière impossible dans la langue source.
ordre des mots
L'ordre est libre à condition de ne pas séparer les mots qui représentent le même objet, sauf si les déterminants ou le verbe conjugué et sa position permettent de comprendre que vous parlez de la même chose.
prépositions
Les prépositions s'utilisent pour prendre le relai des cas stellaires, c'est-à-dire des suffixes consonnes finales décrivant une fonction grammaticale. Vous pouvez très bien oublier certains cas stellaires et utiliser à la place des prépositions (suffixe Y) ou des post-positions (suffixe YI), par exemple les particules japonaises.
Cependant après une préposition vous ne pouvez utiliser que deux cas stellaires, l'accusatif N ou l'ablatif K. L'ablatif K s'utilise à chaque fois que l'objet marqué par K suit le sujet dans le contenant de l'action et l'accusatif N s'utilise à chaque fois que l'objet marqué par N s'éloigne ou se rapproche, sort ou entre dans le contenant de l'action ou que le sujet se déplace par rapport à lui. Dans le doute, utilisez l'accusatif N.
le verbe être et l'attribut
Vous mimez les phrases de type "être telle chose", "être dans tel état", "se trouver en tel lieu", "avoir telle sensation" avec le verbe stellaire S+, c'est-à-dire la seule lettre S auquel vous ajoutez le A, E, O, U correspondant à la nature du sujet, et la terminaison de personne M, Z, W, T. Dans ce cas, le sujet, l'attribut et le verbe conjugué se terminent par la même voyelle et le même pluriel I ou X.
Optionnellement, il est possible de distinguer l'attribut du sujet en ajoutant à l'attribut le suffixe interne YS.
La tournure stellaire élimine complètement le verbe être tant que la racine de l'attribut est une racine d'état. Dans ce cas, il suffit de conjuguer le nom désignant l'état, l'espèce, la qualité, la sensation, c'est-à-dire de l'accorder avec le sujet du verbe être et de lui ajouter directement la terminaison de personne.
l'adjectif
En Stellaire comme en fait en français, l'adjectif est un nom qui désigne le même objet que son épithète ou son attribut. Si ce n'est pas le cas, vous séparez les deux noms par une virgule séparatrice et/ou par un déterminant / pronom, ou tout autre élément qui indique clairement que vous ne parlez pas de la même chose.
La tournure stellaire contracte l'adjectif et le nom. Si le second mot se termine par une consonne, le premier mot devient un adverbe au suffixe final Y. Si le second mot commence par une voyelle, une apostrophe lie les deux mots et indiquent qu'ils ne désignent qu'un seul et même objet.
Une seconde tournure stellaire consiste à lier les deux mots avec l'opération EI, qui peut se contracter en la seule voyelle Ê (avec accent circonflexe et prononcée très ouverte) liant les deux racines. Il y a une nuance de sens qui indique que ces deux objets sont additionnés pour former un tout, une somme. D'autres opérations (voyelle + suffixe I) indiquent d'autres nuances de sens.
Nombres et calculs
Le stellaire peut emprunter les noms de nombres à une langue source comme il dispose de son propre système de construction de nom de nombres et d'écriture mathématique.
1°) Vous obtenez un chiffre à partir du moment où vous ajoutez un I à une consonne de l'alphabet élémentaire. 2°) Vous obtenez une opération de base en ajoutant ce I à une voyelle et à certaines consonnes particulières.
Pour construire le nom de n'importe quel nombre, vous écrivez le calcul qui produit ce nombre en vous servant des quatre opérations de base : EI ou EVI (plus), RI (moins), OI ou OVI (multiplié par), UI ou UVI (divisé par). Lorsque vous écrivez ou dites un calcul, vous continuez de prononcer la lettre et le I, quand vous écrivez ou dites un nom de nombre, le I de l'opération tombe. L'opération AI ou AVI sert à énumérer ou associer des nombres. L'opération II ou IVI sert à indiquer que le second nombre est pris dans le premier.
Les nombres stellaires s'écrivent en abrégé comme des lettres capitales de l'alphabet : H pour 1 (prononcez Hi), D pour 2 (prononcez Di), T pour 3 (prononcez Ti), F pour 4 (prononcez FI), V pour 5 prononcez (Vi), S pour 6 (Si), P pour 7 (pi), L pour 8 (Li), N pour 9 (Ni), J pour 10 (ji), C pour 100 (tchi), M pour 1000 (mi).
Les lettres de l'alphabet en stellaire sont des sons, qui reçoivent la terminaison YH que l'on peut prononcer "üsh" ou "eush" ou ne pas prononcer du tout car ce sont des onomatopées : AH pour A (prononcez "ash"), Byh pour B (prononcez "büsh"), Cyh pour C (prononcez "tchüsh") et ainsi de suite.
dérivations stellaires
Vous pouvez créer des nouveaux mots en utilisant des suffixes et préfixes stellaires, et des opérations stellaires (voyelles avec accent circonflexe).
Vocabulaire stellaire élémentaire
Vous obtenez les mots élémentaires du stellaire en ajoutant les terminaisons du stellaire à des racines de seulement une ou deux lettres. Un S ou un Z peut s'ajouter devant la consonne ou après la voyelle seule, mais ces deux lettres n'en forme qu'une seule en réalité. De même les lettres stellaires redoublées n'en forment qu'une seule de ce point de vue.
Donc il est possible de construire des mots stellaires en ajoutant des terminaisons stellaires à des terminaisons stellaires.
Langues stellaires
Vous pouvez importer tous les mots d'une langue naturelle morte ou vivante, d'une langue construite voire même d'une fausse langue, comme les paroles improvisées en faux anglais d'un chanteur, ou des onomatopées ou à l'écrit des émojis. En attribuant un sens à chaque racine d'état ou d'action, et en ajoutant les terminaisons stellaires, vous construisez vos phrases et vous traduisez tout ce qu'une langue romane peut traduire et davantage. Ce qui vous permet de pratiquer le vocabulaire en contexte d'une langue dont vous ignorez la grammaire et les exceptions, et de compléter à volonté une langue incomplète ou partiellement inconnue.
Interstellaire
Rien ne vous empêche de mélanger le lexique de plusieurs langues, voire de toutes les langues. Si deux mots étrangers ont deux sens différents, vous les préfixerez par exemple avec un suffixe ISO plus l'opération î. Par exemple si vous voulez à la fois utiliser la racine "Cas" du mot français "cas" prononcé "ka" (de Casus latin) et la racine "Ka" (moustique en japonais), vous forgerez Frikave (Ferikave, le cas est une chose, donc suffixe finale E et consonne euphonique V) et Jaikavu (le moustique étant un être, donc suffixe final de nature U).
Utiliser le stellaire pour construire des langues instantanément
A partir d'une langue stellaire ou de ses bribes, vous remplacez les racines par vos inventions, et les terminaisons par vos règles de grammaire. Vous n'oubliez pas de noter vos racines (dictionnaire) et vos règles (grammaire) et quel que soit l'avancement de votre langue ou la taille du texte à traduire, vous savez toujours d'avance que votre langue sera capable de tout traduire des langues romanes, voire davantage.
Liens
Notes
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