Yatem
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Année de création | 2014 | |||
Auteur | Yatem | |||
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Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | Langue mixte | |||
Alphabet | Latin | |||
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Préfixe Idéopédia | IDEO_YTM |
Le Yatem est une idéolangue créée en 2014 par Yatem.
Sommaire
Historique
Le yatem est une langue parlée par les Hommes et les Nymphes de l’Archipel Pàetàm et des Îles Himvo, deux pays îliens qui, ensemble, forme ce que l’on nomme les Îles Fées. Ils se situent au beau milieu de ce qu’on appelle les Mers Mystiques. Le yatem possède un grand nombre de dialectes, mais les quatre principaux sont le Parler Sudiste, le Nordiste, le Himvofyre et Pàetafyro. C’est ce dernier, le plus répandu de tous.
Alphabet & prononciation
L’alphabet utilisé en yatem est celui latin, avec quelques variantes cependant. Le voici, avec la prononciation, des exemples et des explications complémentaires si besoin est. N’hésitez pas à me demander des précisions, des éclaircissements ou si il faut que je rectifie certains points, je débute tout juste. Rolling Eyes
- A [a]comme dans papa.
- À [aj] comme dans aïe.
- Il s’agit là de l’évolution naturelle de la voyelle -ā, qui ne sert plus qu’à marquer le féminin pluriel.
- Ā [ã] comme dans jambette.
- Il s’agit là d’un vieil héritage du yatem classique, qui possédait à l’époque trois voyelles nasales, dont le -ā faisait parti. Aujourd’hui, cette voyelle ne sert plus qu’à marquer le pluriel des noms féminins et a été remplacée :par le -à naturellement.
- B [b] comme dans bébé.
- C [k] comme dans carotte.
- D [d] comme dans dormir.
- E [e] comme dans été ou [ɛ] comme dans cèpe, tel en français, c’est très aléatoire et souvent confondu.
- Ë [ə] comme dans queue ou [œ] comme dans jeune, tel en français, c’est très aléatoire et souvent confondu.
- È [ej] comme dans orteil.
- Il s’agit là de l’évolution naturelle de la voyelle -ū, qui ne sert plus qu’à marquer le neutre en E pluriel.
- F [f] comme dans fée. Ce son est très rare, seuls quelques mots le possèdent.
- G [g] comme dans gomme.
- H [ʃ] comme dans chat.
- Ħ comme dans ich en allemand.
- I [i] comme dans lit ou [j] comme dans youpi.
- K [x] comme le lh occitan. Ce son a tendance à disparaître progressivement, remplacé par le simple -r roulé.
- L [l] comme dans limousine.
- M [m] comme dans maison.
- N [n] comme dans nez.
- O [o] comme dans mot ou [ɔ] comme dans sort, tel en français, c’est très aléatoire et souvent confondu.
- Ò [ɔj] prononcé oille.
- Il s’agit là de l’évolution naturelle de la voyelle -ō, qui ne sert plus qu’à marquer le masculin et neutre en O pluriel.
- Ō [ɔ̃] comme dans saison.
- Il s’agit là d’un vieil héritage du yatem classique, qui possédait à l’époque trois voyelles nasales, dont le -ō faisait parti. Aujourd’hui, cette voyelle ne sert plus qu’à marquer le masculin et neutre en O pluriel et a été :remplacée par le -ò naturellement.
- P [p] comme dans père.
- R [r] comme en japonais.
- Ŕ [ɹ] comme en anglais dans road. Il s’agit d’un son qui est toujours en début ou en fin de mot.
- S [s] comme dans sauce.
- T [t] comme dans tomate.
- U [u] comme dans poulette.
- Ü [y] comme dans sueur.
- Ù [uj] comme dans rouille.
- Contrairement aux autres voyelles avec un accent grave, -ù était une voyelle déjà existante en yatem classique, en légèrement nasalisée cependant.
- Ū [ũ] comme dans brun ou [ɛ̃] comme dans brin.
- Il s’agit là d’un vieil héritage du yatem classique, qui possédait à l’époque trois voyelles nasales, dont le -ū faisait parti. Aujourd’hui, cette voyelle ne sert plus qu’à marquer le neutre en E pluriel et a été remplacée par le -è naturellement.
- V comme en latin en tant que consonne, et comme le ão portugais en tant que voyelle.
- Y [ij] comme dans grille ou simplement [j]
Morphologie
Les noms communs
Les noms communs au singulier se terminent par quatre voyelles différentes :
- par le U (ceux sont les noms masculins)
- Ex : Catifu (prisonnier).
- par le A (ceux sont les noms féminins)
- Ex : Grànħüla (soleil, luciole).
- par le E et par le O (ce sont les noms neutres)
Ex : Rüocne (royaume), Loerno (renard).
Les noms communs au pluriel se terminent par trois voyelles différentes :
- par le Ō pour les noms masculins et les noms neutres en O.
- Ex : Catifō (prisonniers), Loernō (renards).
- par le Ā pour les noms féminins.
- Ex : Grànħülā (lucioles).
- par le Ū pour les noms neutres en E.
- Ex : Rüocnū (royaumes).
Les adjectifs
Les adjectifs au singulier peuvent se terminer par trois voyelles différentes :
- par le Ë pour qualifier un nom masculin.
- Ex : Parvë catifu (petit prisonnier).
- par le Ü pour qualifier un nom féminin.
- Ex : Parvü grànħüla (petite luciole).
- par le V pour qualifier un nom neutre, en O comme en E.
- Ex : Parv rüocne (petit royaume), parv loerno (petit renard).
Les adjectifs au pluriel peuvent se terminer par trois voyelles différentes :
- par le I pour qualifier un nom masculin.
- Ex : Parvi catifō (petits prisonniers).
- par le E pour qualifier un nom feminin.
- Ex : Parve grànħülā (petites lucioles).
- par le O pour qualifier un nom neutre, en O comme en E.
- Ex : Parvo rüocnū (petits royaumes), parvo loernō (petits renards)
Grammaire
Les articles
Les articles définis Le/la/les : On ajoute un -m à la fin du nom, comme une terminaison. Si le nom est au singulier, l’ajout du -m sera traduit en français par le ou la. Si le nom est au pluriel, l’ajout du -m sera traduit en français par les. Ex : Au singulier : Catifum (le prisonnier) Grànħülam (le soleil, la luciole) Rüocnem (le royaume) Loernom (le renard) Au pluriel : Catifōm (les prisonniers) Grànħülām (les lucioles) Rüocnūm (les royaumes) Loernōm (les renards)
Les articles indéfinis un/une/des : On ajoute un -n à la fin du nom, et ce dernier suit la même logique que le -m. Même si le -n et -m se ressemblent, seul le dialecte Nordiste ne fait pas la distinction entre les deux, et a opté pour l’utilisation exclusive du -m. Dans beaucoup d’autres dialectes, on ajoute un shwa après le -n ou le -m pour aider à la distinction.
Le système casuel
En yatem, il y a trois cas :
- Singulier
- Nominatif Catifu(n/m) Grànħüla(n/m) Loerno(n/m)
- Ex : Catifun, grànħülan, loernon piūt. (Il y a un prisonnier, une luciole et un renard)
- Vocatif Catifë Grànħülü Loernv
- Ex : E, catifë, grànħülü, loernv ! (hé, prisonnier, luciole, renard!)
- Génitif Catifù(n/m) Grànħülà(n/m) Loernò(n/m)
- Ex : Catifùm loernom tiet. (c’est le renard du prisonnier)
- Pluriel
- Nominatif Catifō(n/m) Grànħülā(n/m) Rüocnū(n/m)
- Vocatif Catifi Grànħüle Rüocno
- Génitif Catifōy(n/m) Grànħülāy(n/m) Rüocnūy(n/m)
On remarque que le vocatif se fait avec les même voyelles que celles adjectivales (-ë, -ü, -v, -i, -e, -o).
Il n’y a pas d’accusatif, c’est grâce à sa position dans la phrase qu’on devine si le nom est au nominatif ou à l’accusatif :
- - Le nom le plus proche du verbe est le sujet.
Ex : Catifum loernon cesdevot. (le renard pardonne le prisonnier)
Un peu de vocabulaire provenant des exemples :
- - « piūt » est le verbe « pvaŕ » (verbe traduit par ‘il y a’ en français) conjugué au neutre pluriel à la troisième personne.
- - « tiet » est le verbe « svaŕ » (verbe être de description) conjugué au neutre singulier à la troisième personne.
- - « cesdevot » est le verbe « cesdve » (verbe traduit par pardonner) conjugué à la troisième personne.
Les suffixes
En yatem, il y a en plus des déclinaisons, une multitude de suffixes, un préfixe et des particules qui permettent de préciser le nom commun et le verbe. L’adjectif ne se décline pas comme ne peut être complêté par un suffixe, préfixe ou particule.
Ce type de ‘déclinaisons’ se retrouvent dans les langues finno-ougriennes (du moins, avec autant de notions différentes, c’est chez elles) comme le finnois, l’estonien ou encore le hongrois.
Les suffixes s’accolent au mot après l’article défini/indéfini.
- Ex : Tiamiŕ = dans la maison.
- Tia = maison, cabane.
- -m = le/la/les.
- -iŕ = suffixe qui exprime la localisation dans un espace intérieur.
Tous les suffixes fonctionnent selon ce modèle. En voici la liste:
- -mëŕ = indique si quelque chose est derrière un objet, une personne, etc.
- -fiŕ = indique si quelque chose est devant un objet, une personne, etc.
- -hüŕ = indique si quelque chose est sur une surface.
- -huŕ = indique si quelque chose est sous une surface.
- -pòŕ = indique si quelque chose est à proximité d’un objet, d’une personne, etc.
- -iŕ = indique si quelque chose est dans un espace intérieur.
- -eŕ = indique si quelque chose est dans un espace extérieur.
- -diüŕ = indique l’espace intérieur vers lequel se produit un déplacement.
- -duŕ = indique l’espace extérieur vers lequel se produit un déplacement.
- -doŕ = indique l’espace intérieur d’où vient le mouvement.
- -daŕ = indique l’espace extérieur d’où vient le mouvement.
- -maŕ = indique le lieu d’où provient une personne.
- -tiŕ = indique la qualité de quelqu’un.
- -cüŕ = indique l’égalité entre le sujet et le comparé.
- -coŕ/cvi = est traduisible par ‘et’.
- -pro/pri/pru = est traduisible par ‘pour’.
- -tuŕ = est traduisible par ‘soit… soit...’.
- -koŕ = indique la limite temporelle.
- -tëŕ = indique la limite spatiale.
- -geŕ = indique le résultat d’une transformation.
Les particules
Les particules s’accolent soit aux suffixes, pour apporter encore plus de précision, soit directement après l’article défini/indéfini.
Ex : Tiagiŕo gias.
- Tia = maison, cabane.
- -g = terminaison équivalent notre pronom démonstratif pour la première personne du singulier.
- -iŕ = indique si quelque chose est dans un espace intérieur (en l’occurence, vous).
- -o = particule indiquant qu’une action est en cours.
Àgamü gridvaŕ pütiagvtji. (je pourrais (les) guider avec fierté).
- Àga = fierté.
- -m = article défini le/la/les.
- -ü = particule indiquant le moyen pour les mots abstraits.
Voici la liste des particules :
- -o = indique qu’une action est en cours.
- -a = indique qu’il n’y a pas d’action en cours.
- -i = indique le moyen pour les mots concrets.
- -ü = indique le moyen pour les mots abstraits.
- -e = indique la répartition, la distribution.
La conjugaison
Il y a comme temps en yatem : le présent, le passé simple/composé, l’imparfait, le futur proche (je le ferai à l’instant), le futur simple (je le ferai).
Il y a comme mode en yatem : infinitif, indicatif, impératif, conditionnel. Pas de subjonctif.
L’impératif s’obtient avec le radical du verbe, sans sa terminaison infinitive.
Le conditionnel s’obtient avec le verbe au futur proche, avec le suffixe -ji.
Il existe des pronoms, mais comme en occitan ou en italien, on ne les ajoute que lorsqu’il faut accentuer un propos = ‘Moi, je…’
À la place, on utilise une terminaison différente pour ce qui correspond à nos pronoms. Les voici :
- Je = -g
- Tu = -s
- Il/elle = -t
- On = -d
- Nous = -l
- Vous (politesse) = -s
- Vous (nombre) = -h
- Ils/elles = -t
En yatem, il existe deux groupes verbaux :
- - celui des verbes en -vaŕ.
- - celui des verbes en -ve.
Ces deux groupes se conjugent différemment, et témoignent de l’histoire de la langue et ses locuteurs.
Les verbes en -vaŕ sont les héritages du yatem classique, où l’on marquait beaucoup le genre.
Ainsi, on distingue avec une voyelle le féminin -a, le masculin -u et le neutre -e, au singulier.
Au pluriel, le féminin -ā, le masculin -ō, le neutre -ū.
Pour distinguer le -s du ‘tu’ et le -s du ‘vous poli’ on ajoutera le son [j] à la voyelle indiquant le genre pour exprimer la politesse.
Ces voyelles se placeront avant la terminaison pronominale.
Ex :
- Lociag = je parle (et je suis une fille)
- Lociug = je parle (et je suis un garçon)
- Lociàs = vous parlez (forme polie, et vous êtes une femme)
- Ivdiet = il finit (et il n’a pas de genre défini / on ne connaît pas son genre)
- Ivdiāh = vous finissez (vous êtes des filles)
- Le présent se fait en -i. Ex : Lociag.
- Le passé simple/composé se fait en -v. Ex : Locvag.
- L’imparfait se fait en -bv. Ex : Locëbvag.
- (pour éviter que le -c et le -b soient collés, ce qui rendrait la prononciation difficile, on ajoute souvent la voyelle -ë ou -i entre les deux)
- Le futur proche se fait en -bi. Ex : Locëbiag.
- Le futur simple se fait en -b. Ex : Locëbag.
Les verbes en -ve témoignent de la Révolution Fée, dont les valeurs ne s’accordaient pas avec la conjugaison des verbes en -vaŕ. Durant la Révolution Fée, on protesta contre la distinction de genre, on revendiquait le fait que les femmes et les hommes ne soient plus différenciés.
Ainsi, on ne distingue pas le féminin, le masculin et le neutre. On utilise seulement le -o au singulier et le -ū au pluriel.
On ne distingue pas le -s du ‘tu’ et le -s du ‘vous poli’.
Ces voyelles se placeront avant la terminaison pronominale.
Ex :
- Fàgevog = je fais.
- Fàgevos = tu/vous fais.
- Tountevūt = ils/elles entrent.
- Tountevūl = nous faisons.
- Le présent se fait en -ev ou en -v. Ex ; Fàgevog / Fàgvog.
- Le passé simple/composé se fait en -è. Ex : Fàgèog.
- L’imparfait se fait en -bè. Ex : Fàgbèog.
- Le futur proche se fait en -bev. Ex : Fàgbevog.
- Le futur simple se fait en -br. Ex : Fàgbrog.
La syntaxe
La syntaxe du yatem est de type COSV.
Liens
Notes
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