IDEO ANV Remarques Ba
Sommaire
- 1 Baba
- 2 Bac
- 3 Baie
- 4 Bâiller
- 5 Baiser
- 6 Baisser
- 7 Baladeur
- 8 Balai
- 9 Balancer
- 10 Baleine
- 11 Balle
- 12 Ballerine
- 13 Ballet
- 14 Ballon
- 15 Bande
- 16 Bander
- 17 Baptême
- 18 Barbillon
- 19 Barbu
- 20 Barde
- 21 Barder
- 22 Barrage
- 23 Base
- 24 Basilic
- 25 Basilique
- 26 Bâtard
- 27 Bateau
- 28 Battre
- 29 Batterie
- 30 Baume
- 31 Bavure
Baba
- E cys stana oblœ. = J'en suis resté baba.
- Ùt ilakaag ere ùspysev. = Il y avait un baba au dessert.
- de ilal = mou
- kaag = gâteau.
- Ar babadur cem ere lege àt pardav in = Les babas étaient couchés dans l'herbe.
Bac
- Bók, c'est le baquet.
- Kyboot, c'est le bateau.
- Bàk, c'est l'épreuve.
Baie
- Taal c'est le nom du fruit comme la framboise la groseille, la mûre...
- kolfin, c'est le nom du littoral creux ;
- erblàj, c'est le nom de la grande fenêtre ; si celle-ci descend jusqu'au sol, on peu même préciser (mais ce n'est pas obligatoire) : erblajtœr.
Bâiller
Particularité de ce verbe : la présence d'une diphtongue longue : aau.
Infinitif
& indicatif (pluriel) |
Subjonctif | Impératif | Participe | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Présent | Passé | Présent | Passé | Présent | Passé | |
aaur | ahwar | au | aúa | aaute | aun | auna |
La présence du -H- dans le radical du passé (indicatif & infinitif) est motivée par la nécessité de prononcer le -W- [w]. Ce -W- évitant une forme qui contiendrait quatre voyelles à la suite, dont les trois premières seraient dans la diphtongue : aaua.
On fera la distinction entre
- le présent de l'indicatif : /ˈɐːʊ/ et du subjonctif : /ˈɐʊ/
- le passé de l'indicatif : /ˈɐwɐ/ et du subjonctif : /ɐˈuɐ/.
Le participe se forme sur le radical du présent du subjonctif : aun(a) et non celui du passé de l'indicatif : ahwun(a).
Baiser
La présence de la lettre L enclavée dans ce substantif (smàk) ou ce verbe (smàg), dépend si on y met... la langue (lànj) !
- E smag ved hhirs = je vous baise la main (je baise votre main).
- Àt lœngert smlàk àt kinon = Le plus long baiser du cinéma.
L'antériorisation du A (à) est dû au contact direct des deux paires de lèvres entre elles.
Le verbe gochèk a une tournure franchement vulgaire, godor à peine moins :
- E godor nep: e golàjdor. = Je ne baise pas : je fais l'amour (Les inconnus : les pétasses). Gus ere ivèṅdev godorun ùt leàdus.
Baisser
- Lòven au sens ergatif :
- Àt celsys lòvun = la température baisse.
- Lòves au sens actif :
- Lòvest àt robláψ ùt olygev. = Baisse un peu le store.
Baladeur
- Aṅcănsent est l'appareil (sent) diffusant du son (căn) pendant qu'on marche (aṅd), version aneuvienne du mot walkman®, non aneuvisé, indéclinable mais qui se prononce cependant [valkman].
- Chamænt, qudænt pour "main baladeuse". Àt ifankùrkad ere hab qudæntese.
Balai
Hwàp dans un placard ; koṅżat dans un moteur.
Balancer
Pour toute idée de mesure, d'équilibre, ou de mouvement oscillant, que ce soit au sens propre ou au sens figuré, on utilisera le verbe (dem) bilj, pour exprimer, au sens propre ou figuré, l'action de jeter, se débarrasser plus ou moins violemment : oψlat ; obgèven correspond à la dénonciation, la délation, voire la trahison.
- Tern lefaṅte qua dem ere bilje en ùt tælev aràkhen... Trois éléphants qui se balançaient, sur une toile d'araigné-é-ée...
- Da oψlata sed von bumraṅges ea... = Il a balancé son vieux boomrang et...
- Da kjas obgèven rikyp ed madhes pœr dineren! = Il balancerait jusqu'à sa mère pour de l'argent !
Baleine
- Bhaal, qui évoque le cétacé, est un mélange de plusieurs morceaux de mots ; on y retrouve le B de "baleine" ainsi que le monosyllabisme de l'anglais whale. Au B initial est adjoint un H afin d'approcher, autant que faire se peut, une prononciation fricative, plus proche d'un W (de whale), certes, mais d'un W aneuvien.
- Bhagel est formé du précédent, ainsi que de rengel (tringle).
Balle
- Bàl, c'est un petit ballon.
- Bùlet, c'est le projectile d'une arme à feu.
Ballerine
Paṅtokad, c'est la danseuse ; paṅtofyt, c'est ce qu'elle met aux pieds pour danser, de<ref>... et non de "pantoufle", comme on pourrait le supposer, en tant que francophone.</ref>
- paṅtom = ballet
- funtvyt = chaussure.
Ballet
Se traduit par l'à-postériori paṅtom (de pantomime)<ref>Cependant, toujours par souci d'explicite, les "ballets roses" (& bleus) se traduisent directement par praskentyn zhùndune (-kadene, -dakene)... et également praskentyn nexàvdune, ifàndune, baabdune.</ref>.
Ballon
- Ball, pour jouer sur un terrain, ou ailleurs.
- Balvás, pour boire après le match... ou en d'autres occasions.
- Gaṁbet, c'est l'aérostat.
Bande
- Le bandeau (étroit) de papier, tissu, polymère etc... se dit lik.
- La bande de copains se dit raṅg.
- Gaṅg, c'est dans un but beaucoup moins honnête (trafic, racket, braquages..., cf gaṅgdu = bandit).
Bander
- Like, c'est entourer de bande(s),
- ażàk , utilisé transitivement... ou non, c'est "tendre".
- Aṅtiψ midun àt gochekfílmes in àt lexentes, da ere ażàkun lóm! = Avant même de mettre le film porno dans le lecteur, il bandait déjà !
Baptême
- Batisad a un caractère religieux, quelque soit le culte ; ou bien laïque.
- Pirfet, c'est la première fois :
- pirfet flógen = baptême de l'air.
- pirfet igen, _ armene = baptême du feu<ref>Igen pour les pompiers, armene pour l'armée.</ref>.
Barbillon
- Sylpíl, de
- sylm = bouche
- piyl = poil
concerne les poils de la bouche, quel que soit l'animal considéré.
- Zatòshe, ce sont les petites dents d'une pointe de flèche ; concerne également les hameçons.
- Verdùryl, sinon.
Barbu
Pour le substantif, on dira plutôt choṅkàpydak que choṅkàpydu, car ce sont plutôt des hommes (dake) qui sont barbus ; toutefois, les rarissimes femmes à barbe (choṅkàpykade) ne sont pas laissées pour compte.
Barde
Olmusát, c'est LA barde Lykádak, c'est LE barde.
Barder
- Oldròq = encercler, en serrant (sens propre), muni (sens figuré : oldròqan),
- Æt auk obdròq! = Ça va barder !
Barrage
- Barad, c'est l'action de barrer, ou un dispositif empêchant tout passage... sauf l'eau, qui elle est retenue par un aqàln, composé de
- àq = eau
- kàln = porte.
Base
Ce mot a de nombreuses définitions qu'il serait fastidieux de toutes rappeler ici. Ainsi, nous avons comme différentes traductions aneuviennes :
1 à 7 | Beas |
8 & 9 | Hav |
10 | Sop |
11 | Kaṅl |
12 | Hars |
Par extention, hav & kaṅl peuvent avoir d'autres utilisations :
- — Æt trygdak pùza rezhòṅktun ed havs.
- — Quat havs?
- — Hàj! ed livlàn æstams.
- — Ce poivrot est parti rejoindre sa base.
- — Quelle base ?
- — Té ! son bistrot habituel.
- ùt kugplaṅ kaṅlev tomokúlaten = une recette à base de sauce-tomate.
S'en déduisent, les différents dérivés
- Baser (et son adjectif correspondant)
- Da hares al ed orgaukeċ àt eċúnetev alidune en = Il base toute sa stratégie sur l'ignorance des autres.
- Æt ùtul cem havren Orange-v. = Cette unité est basée à Orange.
- Basique
- Ed kógente • harsige ùt olygev, nep? = Ses connaissances sont un peu basiques, non ?
- Æt inpỳgtyn • verydas sopig! ùt veryd lonpròkt! = Cette solution est vraiment basique ! une vraie lessive !
Basilic
Paslik, c'est la plante, pasliz, c'est le saurien, mythique (2) ou réel (3).
Basilique
Bynlig renvoie à la première signification du mot, remontant à l'antiquité romaine, à savoir, grosso modo, un palais (bynòψak = immeuble) de justice (liget).
Remarque pour ce mot : le spécificateur est situé à la fin.
Bâtard
Olnàt, et par extension, olnàdu [ɔlˈnady] est la signification originelle :
- ol = autour
- nàtyv = naissance.
Naissance autour<ref>Olnadu a un sens plus "enveloppant" qu'aurait usnàdu dans la mesure où il englobe aussi bien l'enfant (neràpdu) d'une mère célibataire qu'adultérin.</ref>, hors (du mariage).
- Ka habă tern olnàte neràpduse.
Olnékat étant le droit de succession des enfants nés hors-mariage.
Bostar est l'à-postériori de ce mot mais son utilisation est très mal venue pour le sens précédent. Il est plutôt utilisé dans le sens de "indéterminé, boîteux" (fig.). Le substantif correspondant est bostaret.
Bateau
- Boot & xhip sont des embarcations de taille variable (xhip signifiant aussi "navire")
- chamo, c'est une arnaque ;
- gendépas, c'est un passage de véhicule perpendiculaire à un trottoir ;
- beason, c'est un adjectif (banal, basique).
Battre
- Tépe, c'est battre la mesure ; ou le cœur qui bat.
- Karqes, c'est battre au jeu, aux élections, à une compétition...
- téqes, c'est battre le blé, le fer etc...
- Gruke, c'est battre, avec une idée de violence.
Batterie
- Celle de la musique se dit téptul ;
- celle de la cuisine kugtul ;
- celle du courant : bàtri ;
- celle de l'élevage intensif : endot.
Baume
Palm.
- On ne confondra donc pas avec les paronymes suivants :
- bàlm = cuisse ;
- pàlem = palme.
Bavure
- Usrénys, c'est (par exemple) le mastic, la colle ou la peinture qui dépasse...
- Usléxet, c'est (par exemple) la police qui outrepasse...
A | BE |
Ba |
<references/>