Moschtein : Différence entre versions

De Ideopedia
m
Ligne 160 : Ligne 160 :
 
[[Catégorie:Pommedeterre]]
 
[[Catégorie:Pommedeterre]]
 
[[Catégorie:Persolangue]]
 
[[Catégorie:Persolangue]]
 +
[[Catégorie:Moschtein]]

Version du 30 août 2014 à 14:42

  Moschtein
Moschtein
 
Année de création 2009
Auteur Pommedeterre
Régulé par
Nombre de locuteurs 1 (réalité)
10 millions (fiction)
Parlé en France
Idéomonde associé Moschtein
Catégorie Persolangue
Typologie Langue mixte
Alphabet Latin réduit
Lexique • 1200 mots (en évolution)
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_MOS

Le Moschtein est une idéolangue créée en 2009 par Pommedeterre. Elle constitue la langue vernaculaire principale (devant le polonais et le norkhais) de la Fédération du Moschtein et de ses états, dont elle est également la langue officielle. Le moschtein est une langue mixte, sa partie a posteriori s'inspirant majoritairement des langues latines et germaniques.

Historique

Les débuts de la langue moschtein remontent à 2009. C'est en créant des cartes d'un pays fictif que l'auteur a imaginé des noms de lieux avec une certaine cohérence entre eux (les noms de fleuves commencent tous par "fol", ceux des montagnes se terminent tous en "muns" etc.). C'est donc bien en 2009 que les premiers mots et les prémisses d'une grammaire moschtein sont crées, même si le but d'origine était plus la cartographie que la langue elle-même.

Cependant il faudra attendre 2011 pour que le moschtein naisse véritablement, avec l'établissement des premières règles et la création de plusieurs dizaines de mots. Cette année-là la plupart des bases du moschtein sont jetées (déclinaisons, système de conjugaisons, prononciation, syntaxe....). Ensuite petit à petit, des détails sont changés au cours des années suivantes, au fil des traductions. L'idéomonde est créé à la suite, et évolue peu à peu de son côté.

Le véritable perfectionnement de la langue arrive au début de l'été 2013, lorsque survient un brusque regain d'intérêt et de motivation pour le moschtein chez son auteur. Les règles sont alors perfectionnées, fixées, la taille du lexique explose, l'ensemble de la grammaire est réorganisé et clarifié, certains morceaux trop peu cohérents sont supprimés, et un champ lexical lié à la grammaire est créé. Bref c'est une petite révolution qui incite son auteur à fouiller du côté des langues construites, pour au final faire la découverte de l'Atelier. Le moschtein (et son idéomonde du même nom) est alors diffusé sur le forum, puis quelques mois plus tard sur Idéopédia.

Méthode de création

Le moschtein étant une langue mixte, un certain nombre d'éléments sont tirés de langues déjà existantes. Les règles de base du Moschtein s'inspirent des langues connues de l'auteur au moment de leur création. Ainsi le choix des déclinaisons provient de l'étude du latin et de l'allemand, le fonctionnement des conjugaisons est en partie inspiré du français et du castillan etc. La prononciation se basait à l'origine sur l'allemand ainsi que sur les langues slaves par le biais de l'espéranto, mais a depuis quelque peu évolué vers quelque chose de plus autonome (bien que les racines ne soient pas totalement oubliées).

En ce qui concerne le vocabulaire, le moschtein connait plusieurs méthodes de création:

  • la première méthode consiste à faire de l'a posteriori direct en prenant simplement des mots de langues connues par l'auteur: français et autres langues latines d'une part, et les langues germaniques notamment l'allemand d'autre part. Si on peut considérer que les premières sont utilisées par facilité, les secondes servent à donner de la crédibilité à la localisation géographique du Moschtein.
  • la seconde consiste à dériver des mots de langues indo-européennes vers un autre sens. Par exemple le mot re (la chose en latin), à l'origine de réel en français, a donné en moschtein non seulement rauli, rauliko (la chose qui existe, l'entité, ce qui est, l'étant), mais aussi ralsta, ralstako (l'essence, l'idée essentielle), raul, raule (le présent, c'est-à-dire l'unique temps du discours qui soit une réalité observable et non seulement un concept ou une vue de l'esprit) ou encore roula, roula (le substantif, donc simplement les mots désignant les choses). Ainsi, des morceaux de la philosophie personnelle de l'auteur sont institués de manière officieuse dans la langue, et donc dans la culture du Moschtein.
  • la troisième méthode est similaire à la précédente: les mots sont créés à partir de noms de lieux ou de personnes qui ont marqué l'auteur par certaines qualités positives ou négatives, ou encore à partir d'auto-références à d'autres univers crées.
  • la quatrième méthode se base sur la sonorité des mots en lien avec ce qu'ils évoquent. Par exemple le mot drouft (/'dɾouft/) signifie s'effondrer, et le mot vrar (/'vɾaɾ/) voiture ou véhicule motorisé.
  • la cinquième est celle qui s'avère être la plus simple lorsque l'on souhaite faire des mots a priori: la création de mots au hasard. Cette dernière méthode doit représenter environ 40% du vocabulaire, et est avec la première la plus utilisée.

Ainsi le vocabulaire du moschtein est environ à 30% roman, 30% germanique, 40% ex nihilo, et moins d'un pourcent d'autres apports (arabe, grec, hongrois, polonais, russe...).

Par ailleurs, que ce soit pour perfectionner les règles ou pour créer du vocabulaire, l'auteur affectionne particulièrement la traduction du français vers le moschtein. Cela permet de confronter les règles établies à certaines difficultés nouvelles, de vérifier leur cohérence et de les faire évoluer; cet exercice permet aussi de créer des champs lexicaux entiers. Pour le vocabulaire, la méthode du brainstorming est également utilisé: on part d'un mot, on cherche tout ce qui est en lien avec lui, que ce soit par le sens, la proximité sonore ou encore l'homonymie. (Ex: esprit > les esprits > dieux, forces de la nature > surnaturel, religion, puissance/ l'esprit (mind) > pensées > penser, réfléchir/ l'âme/ dans l'esprit de, à la manière de etc...).

Alphabet et prononciation

Alphabet

Le Moschtein utilise l'alphabet latin réduit à 24 lettres, le Q et le X ne sont pas utilisés. Entre parenthèses les grammatonymes.


A (a) B (bé) C (tsé) D (dé) E (é) F (éfé) G (gué) H (oyé) I (i) J (yé) K (ké) L (élé) M (émé) N (éné) O (o) P (pé) R (éré) S (ésé) T (té) U (ou) V (fé) W (vé) Y (ouyé) Z (dzété)<ref>Notons que de nombreuses personnes nomment le H et le Y yjé ou ijé, de sorte à conserver une certaine évidence dans le nom des lettres.</ref>

Il existe aussi deux diacritiques : le spilt (un accent aigu): á, é, í, ó ; et le triss (trémas ou Umlaut suivant les régions) : ä, ö, ü. Pour épeler on dira alors "spiltet/trisst (voyelle)" ou "(voyelle) mit spilt/triss". Les lettres avec diacritiques ne sont pas considérées comme lettres à part entière. Elles ne se trouvent donc pas dans l'alphabet, et ont donc le même rang que la lettre normale dans une classification alphabétique (dictionnaire par exemple).

Prononciation

La prononciation du Moschtein ne présente pas de difficulté majeure pour un francophone. Cependant il existe un certain nombre de sons et de nuances que l'on ne retrouve pas en français.

Minuscule Majuscule Prononc. API Équiv. Français Exemples Notes
a A /a/ a
á Á /æ/ aucun
ä Ä /ɛ/ è
b B /b/ b
c C /ts/ devant i ou e; /k/ le reste du temps ts; c, k
ch /ʃ/ ch
d D /d/ d
e E /e/ comme première ou dernière lettre; /ɛ/ à l'intérieur d'une syllabe; /œ/ dans la dernière syllabe è ; é ; e les accents du nord-ouest ont tendance à prononcer tous les e hormis le e final comme /ɛ/
é É /e/ é
ei /aj/ ay peut s'allographier aj au Culembourg
eu /oj/ ou /œj/ oy ; oeil peut s'allographier oj au Culembourg
f F /f/ f on peut rencontrer le digramme ff mais il se prononce exactement de la même manière
g G /g/ g
h H /h/ aucun
i I /i/ i
í Í /ɪ/ i
j J /j/ y prononcé avec un é discret /je/ devant une consonne
k K /k/ c, k
l L /l/ l
m M /m/ m
n N /n/ n
o O /ɔ/ o parfois /o/ suivant les accents locaux
ó Ó /ɑ/ o parfois /ɔ/ suivant les accents locaux
ö Ö /ø/ eu
p P /p/ p
r R /ɾ/ r
s S /s/ s /ʃ/ devant t ou p en début de mot
sch /ç/ ch
sz /s/ s
t T /t/ t
u U /u/ ou
ü Ü /ʏ/ u
v V /f/ v/f
w W /v/ v
y Y /ɨ/ aucun
z Z /dz/ ou /ts/ z


Grammaire

Le moschtein fonctionne avec un système de déclinaisons pour les substantifs et certains pronoms, et un système de conjugaison pour ses verbes. Il utilise également des prépositions.

Morphologie

La morphologie du moschtein s'articule autour de syllabes, qui ne sont pas porteuses de sens en elles-mêmes. Ces syllabes sont complexes et riches en consonnes, en général, elles suivent la forme (C)CVC(C). Lorsque plusieurs voyelles se suivent l'apparition de glides ou de diphtongues est quasi-systématique. Il est à noter que les consonnes nasales, ralentissant la prononciation, disparaissent ou sont rejetées à la toute fin du mot (d'où un nombre assez conséquent de mots terminés en /n/ par exemple). De la même manière les /r/, lorsqu'ils sont plusieurs dans un mot voire dans une syllabe, se transforment facilement en /l/, qui ont eux aussi parfois tendance à disparaître.

Syntaxe

De part son aspect flexionnel, le moschtein bénéficie d'une syntaxe assez souple. Cependant par convention l'ordre SOV est le plus utilisé. Ainsi une phrase classique se construit comme suit: Circ. + Sujet + COI + COD + Verbe + Circ. Cet ordre conventionnel reste le même pour les phrases interrogatives ou négatives.<ref>Une phrase interrogative doit en revanche systématiquement commencer par le pronom ou l'adverbe interrogatif, et l'adverbe de négation doit précéder le verbe dans une phrase négative.</ref>

Lexicologie

(A venir)

Échantillon

(A venir)

Liens

Notes

<references/>