IDEO ANV Vocabulaire : Différence entre versions
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:La juxtaposition: les radicaux sont simplement juxtaposés, sans suppression de lettre: ''aboryzhènkad'' = aborigène (♀) | :La juxtaposition: les radicaux sont simplement juxtaposés, sans suppression de lettre: ''aboryzhènkad'' = aborigène (♀) | ||
:L'ajout de lettre entre les radicaux, pour exprimer une tâche allouée à une personne, par exemple: ''ov'''en'''dur'' | :L'ajout de lettre entre les radicaux, pour exprimer une tâche allouée à une personne, par exemple: ''ov'''en'''dur'' | ||
− | :La soudure ou imbrication: une lettre servant deux fois n'est pas répétée et est commune aux deux radicaux: ''quabók, lùfradu, galekad''<ref>non systématique: ''eenneba''. | + | :La soudure ou imbrication: une lettre servant deux fois n'est pas répétée et est commune aux deux radicaux: ''quabók, lùfradu, galekad''<ref>non systématique: ''eenneba''.</ref>. |
− | :La troncature: Un des radicaux est coupé: par exemple, dans ''marœng'' (méduse) le radical ''fœng'' est délesté de son F. Ce qui n'est pas trop grave: la méduse n'est pas un champignon (fœng), seule sa forme l'évoque un peu. Le H unique est maintenant systématiquement caduc dans les mots agglutinés<ref>...mais pas dans les mots [[#composés|composés]]: ''infànt-hoos''.</ref>: ''abenoos''. | + | :La troncature: Un des radicaux est coupé: par exemple, dans ''marœng'' (méduse) le radical ''fœng'' est délesté de son F. Ce qui n'est pas trop grave: la méduse n'est pas un champignon (''fœng''), seule sa forme l'évoque un peu. Le H unique est maintenant systématiquement caduc dans les mots agglutinés<ref>...mais pas dans les mots [[#composés|composés]]: ''infànt-hoos''.</ref>: ''abenoos''. |
− | :Dans ''erzànil'' on a à la fois une soudure (par le À) et une double troncature '' | + | :Dans ''erzànil'' on a à la fois une soudure (par le À) et une double troncature ''erz'''à'''<strike>c</strike>'' & ''<strike>v</strike>'''à'''nil''. |
==Affixes== | ==Affixes== |
Version du 11 mai 2011 à 10:55
Sommaire
Formation des mots
Morfèntyn àr slovene
L'aneuvien est une langue mixte. c'est à dire que son vocabulaire est aussi bien issu de langues existantes que de mon imagination. Le choix des mots où de leur provenance est purement arbitraire. Par exemple, pour les jours de la semaine, on a une influence germanique, ou même scandinave. Pourtant, aucune langue naturelle, ni même la partie à priori n'a l'apanage d'une application du vocabulaire. Ainsi on a:
- Stàtyn (station (eng)) = gare
- Glys (Gleis (D)) = voie
- Strægen (à p.) = train.
L'aneuvien a également un caractère agglutinant: Un mot peut donc également être constitué de plusieurs éléments (lesquels sont souvent d'ailleurs des mots à part entière). Exemple:
- Nỳv = neige; nyrevàl = avalanche (grosse chute de neige)<ref>Mais il existe aussi des avalanches de pierres (storevàl), de sable (arevàl) ou d'injures (karxhrevàl).</ref>; nyrevalœnd = chien d'avalanche.
Les à-priori
Àr apriori
Si les mots à-postériori n'appellent pas de commentaires particuliers (racines latines, grecques, germaniques... parfois mélangées), les à-priori peuvent avoir plusieurs méthodes de fabrication.
- Les faux à-priori I: fabriqués à partir d'une inversion syllabique (système verlan) ou littérale soit d'un mot complet, soit d'un radical à-postériori. Cette méthode est notamment utilisée pour fabriquer certains antonymes:
- pax (lat.) = paix → xap = guerre.
- les faux à-priori II: ce sont en fait des mélanges de racines à-priori et à-postériori, ces dernières étant parfois suffisamment transformées:
- vaxèndu (de vuxna (S)+dù) = adulte.
Ces deux méthodes peuvent être combinées pour créer des mots qu'on pourrait, à prime abord, prendre pour à-priori:
- Les presqu'à priori: certains mots, comme hoψ (heure) ont un radical quasiment à postériori, mais subissent une transformation (pourtant parfois minime) telle qu'on pourrait ne pas les reconnaître, ainsi en est-il également de deav, venant, soit de "day" (eng.) soit de "dag" (S) (jour) avec un V casé là...
- L'écriture automatique: Concerne un nombre relativement important de mots à-priori, surtout parmi les premiers créés de cette manière. L'aneuvien eut, dès ses origines, des traductions à priori de mots assez courants comme aller/partir (puze, puis pùze), arriver (pàteze), voiture (xeliys) qu'aucune méthode logique ne semble guider. Touitefois, certains d'entre eux (les plus difficiles à retenir, car les moins employés) furent parfois remplacés par des à-postériori.
- L'écriture figurative: Plusieurs méthodes sont employées pour créer des noms. Au contraire de la plupart des précédents, ces noms sont sont bien ancrés dans le vocabulaire:
- L'utilisation au maximum de la forme des lettres pour en faire des mots retournables (en majuscules ou en bas de casse: les deux simultanés ne semblent guère possibles) ou symétriques. On trouve donc des mots-reflets comme loψol (ce qui est d'ailleurs sa signification; ce mot n'est pas seulement qu'un palindrome). Des mots pivotants, soit entièrement, comme qob (tourniquet), doxop (lier), soit par paire: dox = face, lié à xop = pile. L'utilisation de l'alphabet latin seul limite fort ce genre de "fantaisie" ce qui m'a poussé vers d'autres débouchés.
- l'utilisation des lettres elles-mêmes pour ce qu'elles évoquent. Ainsi, on a:
- lililil = dossier
- goox = sexe.
- Les artifices phoniques, dont le plus notable est piynpinpyn pour signifier l'écho (le couple I/Y est le seul (en aneuvien) pouvant avoir cette caractèristique sans mettre à mal la règle de l'accentuation). D'autres artifices existent, mais sont plus de ressort de l'onomatopée et dont le caractère "à priori" pourrait même être discutable (rohar = rugir).
Orthographes différentes
Elídeme riskripade
Certains mots n'ont pas tout à fait la même orthographe (changement d'accent, voyelle longue, lettre ajoutée) selon le sens qu'il a (propre, figuré...), certains autres changent totalement de sens selon l'apparition — ou non — d'un diacritique:
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Civilités
Civenidete
Géographie
Gjohrávet
Lexique
Traṅslòklist
Mots composés
Kompœṅdane slove
À la différence des mots agglutinés, qui, eux forment un mot à part entière (avec un seul accent principal), les mots composés sont en plusieurs parties assemblées par un trait d'union. Chaque élément a sa propre syllabe accentuée.
Exemple de mots composés: les nombres.
Pour les mots de moins de quatre syllabes (en dehors des nombres), on préférera l'agluttination au recours au trait d'union (Blajtœr = porte-fenêtre). Pour des mots plus longs, les deux cas sont possibles (Emi-çkeprjen ou Emiçkèprjen pour "semi-automatique"). Toutefois on se gardera d'agglutiner trop d'éléments (accentuation).
Mots agglutinés
Composent une part importante du vocabulaire aneuvien. Sont cosidérés comme "mots agglutinés" les motsd composant plusieurs radicaux, en plus des différents affixes. Un mot agglutiné, au contraire du mot composé n'a qu'un seul accent tonique en principe posé sur une syllabe du classificateur, mais pas toujours: dans la plupart des mots en -DU, c'est le spécificateur qui porte l'accent<ref>... principal, s'il y a un accent secondaire.</ref>
Plusieurs types d'agglutination existent:
- La juxtaposition: les radicaux sont simplement juxtaposés, sans suppression de lettre: aboryzhènkad = aborigène (♀)
- L'ajout de lettre entre les radicaux, pour exprimer une tâche allouée à une personne, par exemple: ovendur
- La soudure ou imbrication: une lettre servant deux fois n'est pas répétée et est commune aux deux radicaux: quabók, lùfradu, galekad<ref>non systématique: eenneba.</ref>.
- La troncature: Un des radicaux est coupé: par exemple, dans marœng (méduse) le radical fœng est délesté de son F. Ce qui n'est pas trop grave: la méduse n'est pas un champignon (fœng), seule sa forme l'évoque un peu. Le H unique est maintenant systématiquement caduc dans les mots agglutinés<ref>...mais pas dans les mots composés: infànt-hoos.</ref>: abenoos.
- Dans erzànil on a à la fois une soudure (par le À) et une double troncature erzà
c&vànil.
Affixes
Adfikate
Les mots aneuviens se composent, pour la plupart d'entre eux, d'un radical et d'un ou deux affixes lesquels donnent souvent une application, une emphase, une négation (ou autres) du radical.
- Boov = Bovin; boovdu: vacher etc...
- Pòten = pouvoir; pòtendar = possible; elipòtendar = impossible
- Goox = sexe; gooxen = sexuel; agooxen = sexué; eljagooxen = asexué
- Moràl = morale; moràlen = moral (adj); usmoràlen = amoral; elimoràlen = immoral.
Lire également là.
Expressions
Molàdentyne
- Ne pas confondre:
- Ere koldev = avoir froid; et non pas "être en froid". Cette dernière expression se traduit en aneuvien par ere hostev kœm (+acc) s'il s'agit d'une inimitié qu'on peut espérer passagère, ou bien ere hostev ob (+acc) s'il s'agit d'une véritable hostilité<ref>Hostev _ ob, ce n'est plus "être en froid", c'est la guerre ouverte!</ref>.
- Par ailleurs, il fait frais (météo) se traduit par a dor meràw. Meràw étant le mot inversé (au diacritique près) de wàrem (chaud).
- Chaud se traduit toujours par wàrem, quand il s'agit de température; ere wàrmev = avoir chaud, et non pas: être en chaleur. Cette expression (tout comme "être en rut" dont elle est synonyme) se traduit par ere qudev; qud = désir sexuel (cf Qupidon).
Nombre d'expressions aneuviennes s'utilisent donc avec le verbe être (+ circ), apparent ou non; on ne confondra donc pas:
- Da • qbobev = il a peur
- Da • qbobon = il est peureux
- Ar • iyrev = ils sont en colère
- Ar • iyrige = ils sont colériques.
- Traductions de gallicismes & d'aneuvismes
- Æt • (ni) ors ber spiylun = C'est à vous de jouer.
- Æt ep vedind tep o kógste nep das! = Ça se voit que tu ne le connais pas !
- Nulèrent-nulek-nul! = Rien de rien ! (100*0+10*0+0)
- Æt ep vedjendar ep! = Ça crèv'les yeux !
- Nep vedjan: nep gœnsan! = Pas vu: pas pris !
- Ùr kapylle fejev = Des pétards dans les cheveux (des cheveux en fête)
- Ù skœv çhoṅkàpyn = Une chance du Diable<ref>Une chance de barbu! Ne lui manque p'us qu'les cornes (du même Diable) pour avoir une chance de...</ref>
(autres expressions à venir)
<references/>
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