IDEO ANV Systèmes d'écriture
Sommaire
Systèmes alphabétiques
Alphabet latin
L'aneuvien se sert de l'alphabet latin conventionnel (les 26 lettres), ainsi que les deux digrammes liés Æ & Œ (comptant chacun pour une lettre à part entière) et la lettre grecque Ψ pour la même utilisation que dans son pays d'origine. Les "lettres de base" n'appellent pas de commentaires particuliers, on retrouve leur prononciation dans les chapitres concernés (voyelles & consonnes). Le présent chapitre rassemble les utilisations à-postériori ou à-priori qui en est fait, notamment à l'intérieur de digrammes ou à l'adjonction de diacritiques (les utilisations peuvent différer sensiblement dans le cas d'à-postériori).
Lettre | Digramme Diacritique |
Utilisation sources (à-postériori) |
---|---|---|
A | AA Ă |
<ref name="ecr">Écriture seulement</ref> [ɔ] |
C | Ċ CH |
Maltais |
D | DH | [ð] |
Æ | <ref name="ecr"/>[ɛ:] | |
E | EA EE Ĕ |
<ref name="ecr"/>[ɑ:] <ref name="ecr"/><ref>†</ref>[œ], [ø] |
H | HH | [h] |
L | LH | /ɫ/<ref name="tr">transcriptions</ref> |
M | Ṁ | <ref name="tr"/>; ~<ref name="na">Nasalisation de la voyelle précédente</ref> |
N | Ṅ | <ref name="tr"/>; ; ~<ref name="na"/> |
O | OA OE OO |
<ref name="ecr"/>[ɔ:] <ref name="ecr"/>[œ:] |
Œ | <ref name="ecr"/> [u:] | |
Ψ | ΨH | [pʃ] |
Q | QB | /f/ |
R | RH RR |
/χ/ [ʀ] |
S | S + cons<ref>Sauf B, C, D, G, H, J, L, S ou V</ref> SL S+ E muet ou derrière B, G, V S + B, G ou V Tout autre |
/ç/ dans ich () [ɬ] ll () [z] ; <ref>Entre deux voyelles</ref> [ɮ] [s] |
T | TH | [θ]<ref>Exclusivement</ref> |
U | UU Ù |
[y:] U, Ü. |
V | Fin de mot ailleurs |
[v] |
W | <ref>Derrière une consonne, dans une syllabe commune</ref> ailleurs |
, Ł , |
X | X XH |
[ks]<ref name="x">[s] ([ʃ]) derrière une consonne</ref> |
Y | YY Autres |
Ы [ɨ:] [ə], [ɪ], [ʌ]... |
Z | ZH Ż ŻH ZL |
Zhivago <ref name="ecr"/> /d͡z/ /d͡ʒ/ /ɮ/ |
À propos de ce tableau :
<ref name="ecr"/> | |
La graphie existe dans la (les) langues naturelle(s) mentionnée (s), mais ne correspond pas au même phonème en aneuvien. | La graphie est exclusivement aneuvienne |
Système vadora
L'alphabet vadora est, en fait un système composé réunissant plusieurs alphabets afin de pouvoir
- disposer du moins de digrammes possibles (option également retenue par l'AAR) ;
- disposer d'un maximum de symétries deux à deux parmi les différentes lettres du système.
Le vadora est également retenu comme une des options du psolat<ref>Persolanguedans la réalité, mais langue auxiliaire dans la diégèse aneuvienne.</ref>:
Autres systèmes
Si les autres systèmes adoptés sont de type littéral, ils n'opèrent pas vraiment selon un ordre alphabétique courant (type A, B, C ou bien A, Б, B...) mais plutôt selon les caractéristiques des lettres, en corrélation
- soit avec leur prononciation (voyelle ouverte ou fermée, antérieure... consonne voisée ou non...)
- soit selon l'apparence qu'elles offrent au lecteur.
Si ces systèmes peuvent être utilisés directement pour la lecture d'un texte, ce n'est pourtant pas leur dessein principal, aussi bien pour un système original comme l'akrig, que pour des adaptations d'autres alphabets comme l'adnébou ou le cakitanco. Ce sont surtout des matrices de modifications de mots, utilisant au maximum la symétrie des akrigrammes, nébougrammes ou kanco.
Akrig
C'est actuellement le seul des trois systèmes qui soit totalement créé par son utilisateur, c'est également le plus ancien. Toutes les lettres sont symétriques par rapport à un axe vertical. Ce système est apte à la lecture et il est complet, y figure également une ponctuation. Il peut être utilisé de trois manières différentes (abjad, alphabet simplifié ou complet) et peut recourir à plusieurs types de lecture (horizontale, verticale, boustrophédon, spirale...).
Adnébou
Ce système est un dérivé du nebou, conçu par Zicken pour les besoin d'une langue gabaritique : le kelep dont les lettres sont disposées par modules représentant des mots, les nébougrammes ainsi assemblés représentant des mots. L'adnébou est en quelque sorte sa "linéarisation" en vue d'une utilisation pour des langues utilisant d'ordinaire des alphabets latin, cyrilliques ou même runique. Mais son utilisation principale a été motivée par la forme de ses lettres, tant originales (nébougrammes) que rajoutées, afin de créer des mots par renversement de ces différents caractères, et ce, aussi bien en perpendiculaire qu'en parallèle (ce que l'akrig ne permet pas, eu égard à la forme de ses lettres).
Arkitanco
Le plus récent en date, issu de l'arkitco, conçu par Djino pour la transcription directe de l'arwelo. Les caractéristiques des lettres<ref>Nommées kaco pour les lettres de l'arkitco et kanco pour celles de l'arkitanco.</ref>de l'arkitanco permettent des modifications de mots de plus grande grande variété que celles de l'akrig, puisque, contrairement à ce dernier, elles ne sont symétriques horizontalement que deux à deux. Par contre, elles n'offrent pas, contrairement à celles de l'adnébou, une symétrie oblique ou une rotation perpendiculaire. Néanmoins, les possibilités de modification de mots au moyen de ce système restent très étendues.
<references/>