Y : Différence entre versions
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Les langues scandinaves, quelle qu'en soit la famille (indo-européenne comme danois, suédois, norvégien ou finno-ougrienne comme le finnois) donnent au Y une prononciation très stable, puisqu'il correspond exactement à son équivalent en [[API]] : [y]. Le finnois a aussi sa version longue : YY : [yː]. Le Y islandais, lui, se prononce comme le I de cette même langue ([i] ou [ɪ]). | Les langues scandinaves, quelle qu'en soit la famille (indo-européenne comme danois, suédois, norvégien ou finno-ougrienne comme le finnois) donnent au Y une prononciation très stable, puisqu'il correspond exactement à son équivalent en [[API]] : [y]. Le finnois a aussi sa version longue : YY : [yː]. Le Y islandais, lui, se prononce comme le I de cette même langue ([i] ou [ɪ]). | ||
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Le gallois a deux prononciations possibles du Y : [ɨ] (comme en polonais) ou [ə]. | Le gallois a deux prononciations possibles du Y : [ɨ] (comme en polonais) ou [ə]. | ||
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Version du 21 juin 2013 à 07:43
Aα Bβ Γγ Δδ E ε Ζ ζ Ηη Θθ Iι Kκ Λλ Μμ Nν Ξξ Oo Ππ Ρρ Σσς Tτ Yυ Φφ Χχ Ψψ Ωω
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Aa Bb Cc Dd Ee Ff Gg Hh Ii Jj Kk Ll Mm Nn Oo Pp Qq Rr Ss Tt Uu Vv Ww Xx Yy Zz |
Sommaire
Présentation
Le Y, appelé
est une lettre apparue sur le tard dans l'alphabet latin, mais toutefois encore durant la période romaine (CLAVDIVS), contrairement à des lettres comme J, U ou W. Cette lettre vient de ὖ ψιλόν (autrement dit "U simple") et c'est sa majuscule que les Grecs ont laissé aux Romains. Le y est apparu lorsque l'alphabet romain est devenu bicaméral.
Phonologie
En général assez stable ; toutefois, en espagnol, en anglais et en français, elle peut être considérée soit comme une voyelle (Ivry, y, baby) soit comme une glide (yole, yo, yes). Le français le fait même "se dédoubler" entre deux voyelles, ainsi, dans des mots comme "essuya", "payer", le Y se décompose, respectivement
- en un [i] et un [j] de /esɥije/
- le "premier I" se combine avec le A pour former un digramme : AI, prononcé [e], le second est un [j] : /peje/<ref>Encore que cette règle n'ait rien d'une stabilité à toute épreuve, puisqu'on a, d'une part :
- La bayadère, affalée sur un hayon, bayait aux corneilles ;
d'autre part, le mot "pays" et ses dérivés, où on a une "subdivision en deux I" malgré la consonne qui suit. Le premier applique le même principe que pour le mot "payer" : AI = [e] le second est une voyelle ordinaire : /pei/.</ref>
Les langues scandinaves, quelle qu'en soit la famille (indo-européenne comme danois, suédois, norvégien ou finno-ougrienne comme le finnois) donnent au Y une prononciation très stable, puisqu'il correspond exactement à son équivalent en API : [y]. Le finnois a aussi sa version longue : YY : [yː]. Le Y islandais, lui, se prononce comme le I de cette même langue ([i] ou [ɪ]).
Il en est de même avec le polonais, le son est toutefois différent, car c'est une voyelle centrale non arrondie (fermée), l'équivalent du Ы russe ou biélorusse. Le slovaque prononce le Y : [ɪ] et le tchèque (uniquement) [i].
Le gallois a deux prononciations possibles du Y : [ɨ] (comme en polonais) ou [ə].
Absences
Pas de Y dans les mots croates, italiens, néerlandais<ref>... lesquels utilisent plutôt le IJ, par contre, le Y afrikaans se prononce [əj].</ref>et slovènes.
Diacritiques
On notera une particularité dans la langue de Molière : e tréma ne se trouve au dessus du Y QUE dans des noms propres (L'Haÿ-les-Roses, Aÿ...) et leurs gentilés relatifs.
Digrammes
Existent notamment en hongrois, où le Y n'est jamais utilisé ailleurs :
- GY [ɟ]
- LY [ʎ]
- NY [ɲ]
- TY [c].
Cyrillique
Il existe également un Y cyrillique, à ne pas confondre avec le У et qui, avec un bas de casse homothétique (ү), représente le son [y] dans les langues asiatiques qui l'utilisent (Mongolie, entre autres).
Idéolangues
Aneuvien
Assez stable lorsqu'il porte l'accent tonique (simple, avec ou sans diacritique droit (Ý) [ɪ], avec diacritique gauche (Ỳ) [ɨ]), double [ɨː]<ref>Pas de [ɪː].</ref>, il se prononce à peu près n'importe comment lorsqu'il n'est pas accentué. Une certaine liberté est même de mise, toutefois, le son vocalique devra être quelque peu "étouffé".
Elko
Le Y est l'ancienne transcription abde du (rundar), maintenant remplacé par le Ė. Il sera toutefois toléré en cas d'indisponibilité<ref>...de plus en plus rare, grâce aux progrès de la bureautique.</ref>du caractère diacrité.
Ido, kotava, volapük
Le Y, absent de l'espéranto<ref>... et de l'uropi...</ref>est cependant présent en ido, où il reprend la prononciation du J espéranto : on a, par conséquent, la "chaîne" suivante :
- Y = [j] = J
- J = [ʒ] = Ĵ.
Prononciation analogue pour son homologue en kotava et en volapük :
- yanta /janta/.
- Yulöp /jylœp/
Autres idéolangues à venir
<references/>